get rythm, when you get the blues

(illustration d'après la bd Baby Blues de Rick Kirkman et Scott Jerry)

après avoir accouché j'ai eu une période vraiment noire où j'ai pleuré sans savoir vraiment pourquoi, vu que mon bébé était la et en bonne santé. peut être c'était parce que ma famille et mes amis étaient lointains? ou peut être parce que j'avais pris vraiment beaucoup de kilos pendant la grossesse (25!) et une fois le ventre tout rond parti je me sentais une baleine échouée sur la plage? ou peut être parce que, en ayant accouché 3 semaine à l'avance, mon bébé "me manquait"? j'arrivais pas à comprendre mais je voyais tout en noir...même les choses rigolotes devenaient tristes ou angoissantes.

le baby-blues est un phénomène totalement normale (c'est à dire, dans la norme) mais aussi la dépression post-partum n'est pas un chose si rare; entre les hormones et cette nouvelle vie déboussolée par les nouveaux horaires et les nouvelles émotions je défie n'importe qui à rester froides et souriantes en chaque moment de la journée, surtout si on est à son premier enfant!
si on y réfléchit, on est suivi par toute la durée de la grossesse mais une fois l'enfant chez nous on est livré à nos émotions, à nos doutes.

le problème est aussi que souvent les jeunes mamans n'osent pas parler de cette tristesse car avec la naissance d'un bébé la société nous veut souriantes, maigres et épanouies comme dans une pub' de bl**ina, et souvent on garde tout pour soi pour peur d'être jugée une mère indigne qui ne mérite pas son bonheur. mais la dépression post partum qui reste inesprimée peut dégénérer et devenir une vraie dépression.

moi je voulais éviter d'amener avec moi cette sensation de tristesse/inadéquatesse et éviter aussi que cette sensation devienne plus sérieuse et alors j'ai pris mon courage en main et je suis allée voir mon super-homéopathe pour soigner cette tristesse/fatigue/stress/déséquilibre hormonal donné par la dépression post-partum avec des kilos et kilos de passiflora, china rubra, L72, helonias dioica, natrum muriaticum e sepia officinalis
il m'a aussi rassurée en me disant que se sentir "dépassé par les événements" c'est tout à fait normal pour une jeune maman qui viens de découvrir ce nouveau être et ce nouveau rôle.

finalement je pense que l'important est de se laisser aller à sa maternité sans essayer d'être une maman-parfaite, en essayant de comprendre et accepter ses propres limites. sans oublier de se ressourcer, en gardant ses propres espaces même avec des petites choses: prendre un bon bain chaud le soir, écouter le dernier cd acheté (même si à volume bas pour ne pas réveiller pitchoun) ou sortir se promener (dans la fôret ou pour faire du shopping) avec (ou pas) son bébé dans l'écharpe (ou dans la poussette) sans attendre je ne sais pas quelle aide...en somme, vivre avec légérté et, surtout, se libérer de la culpabilité genre:"je suis fatigué, j'ai besoin de me ressourcer, DONC je ne suis pas une bonne mère"
car pour ce qui me concerne la chose qui m'a le plus nuisit ce fut le maque de sommeil et donc le soir me je trouvais à un point critique ou mon réservoir d'énergie était vide alors que ma fille avait le plus besoin de moi (des fois elle pleurait ou elle était seulement réveillé) et alors je me laissait envahir par le désarroi. heureusement pendant ce moments le papas pouvait prendre le relais, en développant un bonne habilité à bercer et endormir Mina, même sans avoir de lait!^^

accepter que la "mère parfaite" n'existe pas et comprendre que notre bébé ne nous demande pas d'être wonder-woman mais juste d'être la pour lui avec notre amour et notre bienveillance tout en restant attentives et connectées à ses besoins, c'est déjà un bon pas vers une vie plus COOL.

et puis quand ce bébé est aussi un BABI et on veut pratiquer l'HNI, la dose d'attention est patience doit être doublé ...mais bon, c'est pour la bonne cause! :)

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pour plus d'infos:

le baby-blues et la dépressionpost-partum sur Wikipédia (Claire, merci pour ta petite précision)

il y a ce site que je trouve très bien: maman-blues.org car personne ne peut vous comprendre aussi bien que une autre maman!

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je vous laisse avec la chanson qui donne le titre "get rythm, when you get the blues" (traduit comme: "ayez le rythme quand vous avez le cafard")

"probablement ton bébé pleure par ce que tu n'a plus de lait!"

combien de fois j'ai entendu cette phrase par des femmes qui me racontaient leur allaitement: "j'ai arrêté d'allaiter car je n'avais plus de lait". même ma mère m'a raconté que elle m'a allaité pendant trois mois et demi et puis elle à laissé tomber car "vu qu'elle avait peu de lait, c'était plus le lait qu'elle me donnait en complément que celui qui venait du sein". et oui, parce que quand je suis née (et pendants des années après) il fallait peser le bébé avant et après la tétée pour contrôler la quantité de lait ingéré. et en plus les tétées étayent calculés avec des intervalles de temps réguliers.

mais avec l'expérience (celle qui j'ai acquise en allaitant et celle que j'ai acquise en lisant pleins de livres) j'ai appris qui il n'y a pas de femmes qui n'ont pas de lait, d'où moins dans la majorité des cas les personnes qui "n'ont pas de lait" ce sont des mamans qui n'ont pas appris à faire confiance à leurs corp et à leur bébé (souvent par ce que mal conseillées!)

ne pas faire confiance à mon corp et à mon bébé (c'est à dire: penser de ne pas avoir de lait) c'est une chose que j'ai fait moi aussi pendants les premières 3 semaines d'allaitement de ma fille, car je voulais coute que coute faire attendre à Mina un laps de 4heures entre chaque tétée. et quand elle pleurait en cherchant le sein "seulement" après 1, 2 ou bien 3heures après la tétée je me disais: "mince alors! je n'ai pas de lait" et je lui donnais un bib en complément.

mais je voulais "reussir mon allaitement" et alors j'ai commencé à me documenter et j'ai contacté La Leche League et j'ai décidé de m'abandonner à l'allaitement à la demande, en essayant de donner un chance à mon corps. et en faisant confiance à ma fille, en lui laissant gèrer ses tétées. et comme ça ma vie a changé. chaque tétée etant une rencontre avec elle et pas une source de stress (avec la montre en main, ou avec le callepin pour marquer les horaires des tétées! ) et comme par enchantement aussi de flots de lait ont commencé à couler. et tout ça grâce à la stimulation de mes ganglions mammaires.

et ooouuuiiii car je ne savais pas que le plus de lait on tire, le plus de lait on obtiens!


(partout dans le monde on ne se posa pas la question d'avoir ou pas de lait. on suit son instinct et on fait confiance à son pouvoir d'être femme et mère)

et comme ça tout se passait très bien, je me sentais la déesse de la fertilité. et j'allaitais ma fille tout fière d'être moi avec mon corps à subvenir à ses besoin.

jusqu'au moment de ma 6eme semaine d'allaitement. Mina était devenue famélique et j'avais l'impression que mon lait n'était plus suffisant car c'était comme si elle voulait téter en continu! et alors je me suis dite: "aie, ça y est on y est, je n'ai plus de lait!" . et inquiète j'ai appelé une animatrice de La Leche League de La Rochelle (Laurence, ou bien c'était Emmanuelle?) en lui disant ce qui se passait et elle m'a répondu que probablement ma fille était dans une phase dite le pics de croissance, c'est à dire: le moment où le bébé passé d'une phase de son développent à celle successive, c'est un moment critique car son besoin nutritionnel augmente et c'est pour ça que -d'instinct- il se trouve à téter plus que d'habitude; pour stimuler la lactation et l'adapter à ses nouveaux besoins. quand cette stimulation est effectuée (d'habitude au bout d'une semaine) le rythme du bébé rentrent dans l'ordre. et ça arrive environ à la 3eme et la 6eme semaine de vie du bébé. et puis encore vers ses 3 et 6 mois de vie (souvent le pic de croissance du 6eme mois nous fais comprendre que c'est peut être venue le moment d'introduire la nourriture solide)

finalement ce sont moins diffusé de ce qu'on pourrait croire les cas de manque de lait. et avec la bonne méthode, les bons conseils (professionnels) et le bon support (mari, famille, amis) est possible de vivre un allaitement serein sans la crainte d'affamer notre bébé! :)

update:
je voulais rajouter une chose. car des mamans qui l'ont vécu (ou qui ont eu des proches qui l'ont vécu) pourront me dire "c'est pas vrais, ça existe le manque de lait!" car en tirant leur lait peu de gouttes sortaient. et moi je répète que,oui, il y a des rares cas ou c'est la vérité mais

c'est vrais que le tire lait ce n'est pas un test efficace, car la montée de lait passe par les hormones et donc aussi par le contact avec le bébé.
et il faut aussi savoir que un NOUVEAU NÉE n'a pas besoin de beaucoup de lait, surtout s'il tète souvent!!!!
j'ai appris ça par une puéricultrice pendant la SMAM, elle disait que c'était une erreur de mesurer le lait du sein avec les mêmes parametres du lait du bib! car celui du bib produit bcp de déchets alors que celui du sein n'en produit pas car TOUT EST ASSIMILÉ! du coup la quantité est optimisé. et en plus le nouveaux née on un tout petit estomac, des gouttes de colostrum suffisent!!!! :)

et quand il fait vraiment froid...

...on sort le AMAUTI! ♥

L'amauti (parka de femme) a un capuchon profond qui sert à transporter les jeunes enfants. Le amauti (traditionnel) est fait de peau de caribou. Des franges et autres éléments décoratifs y sont ajoutés.
source: www.sila.nu






















pour plus d'infos (photos, videos,shopping):
.jenofnunavut.blogspot.com/2009/03/amauti-tango.html
.en.wikipedia.org/wiki/Amauti
.waddingtons.ca/auctions/view.php?id=23april2007i&sub=session1&o=60&lot=0066
.amautibaby.com

rentrée au bercail

hello tout le monde, nous (moi, ma fille et mon mari) revoilà rentrés au bercail. on a laissé Rome avec 15° et on se retrouve à -1°! heureusement que on est équipes pour le froid! (mais de ça je vous parlerais dans le prochaine note).

ce mois passé en Italie ça m'a chargé les batteries, qu'est ce que ça fait du bien de voir sa famille, ses amis et ses copines! sans compter l'effet régénérant de pouvoir parler dans sa propre langue, de manger la nourriture de son pays ou bien de pouvoir se balader dans sa ville d'origine.
Rome est toujours merveilleuse même si très chaotique et elle a la capacité de me remplir le cœur de joie ou et de me laisser un gout amer dans la bouche, je l'aime et je la déteste en même temps (mais ça va être un discours trop long à faire, et ici ce n'est pas le lieu adapté)

et on a dormi dans un lit king size pendant toute la durée du séjour. vous connaissez vous le lit king size? enfin, pour "connaissez" j'entends: avez vous jamais pratiqué du cododo dans un lit king size? peut être parce que moi je suis habituée à notre lit "une place et demie" mais ça été vraiment le paradis. que de coté positifs à partager le lit avec son bébé (tout le monde avait largement sa place).

au fait le lit king size est celui de ma mère qui nous avait gentillement laissé sa chambre pour aller cododoter dans le (encore très grand) lit de ma sœur.

et oui, parce que j'étais chez ma mOman. du coup Mina a pu profiter vraiment de sa mamie et de sa tatie. et moi j'ai pu profiter à fond du fameux lit king size avec des suuuperbes grasses mat'. ça faisait des mois que je ne dormais pas comme ça!

enfin bref, tout ça pour dire que je suis revenue. et que ce blog va reprendre un petite peu de vie.
en attendant je vous souhaite une bonne debout de 2010!
:>

ps: peut être que je vous posterais quelques photos du séjour. mais pour le moment je n'ai pas encore déchargé l'appareil photo car j'ai eu la flemme. je vous mets ici juste ces photos faits avec le portable: la première expérience de Mina avec les jeux des enfants au petit parc à-coté de chez ma mère: