le vrais de vrais

moi je suis une vraie accro du shopping (surtout des trucs stupides et inutiles^^). j'y peux rien...

et quand l'autre jour j'ai découvert ce t-shirt sur etsy je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter pour craner mais aussi pour répondre avec ironie à toutes le personnes qui me demandent: "est ce que tu l'allaite encore?"
"ban oui, c'est ça le real milk!"**




































**real milk= vrai lait

papa "on" t'aime!

le rôle du papa est souvent difficile à l'arrivée d'un bébé dans le couple, car pour la mère les changements physiques et chimiques qui apparaissent dans son organisme pendant la grossesse, signalant la présence du bébé, favorisent la création de la dyade mère/bébé.

du coup au début le papa pourra avoir des difficultés à se placer. surtout si la maman allaite, lui aura l'impression d'être inutile à la survie de son tout-nouveau né et il pourra se sentir frustré.

c'est vrai que la mère et le bébé son biologiquement programmés à être ensemble. les hormones en circulation dans le corps de la mère favorisent l'attachement et l'amour vers cette petite créature qui vient de naitre. et le bébé de son coté va reconnaitre
la mère comme la référence de survie.

comme on peut lire dans le livre du Dr Marshall H. Klaus et e Dr John H. Kennell "bonding: the beginnings of parent-infant attachment" publié en 1976: "il y a une période sensible juste après la naissance pendant la quelle mères et bébés sont programmés pour profiter d'être uniquement en contact l'un avec l'autre (...) le premier contact de la mère avec son bébé fait la différence sur le comment elle se souciera de son enfant plus tard".

mais ce qui est très correctement dit dans ce livre peut s'appliquer aussi aux pères car depuis 1976 beaucoup de choses ont changées! du coup le père aussi pourra profiter de la présence du bébé. grâce au portage, le cododo, les massages, le bain, le moment du changement de la couche (mise sur le pot pour ceux qui pratiquent l'hni) ou simplement par des moments de détente et de jeu.

mais le père a aussi un autre rôle très important, qui se différencie du rôle de la mère: assurer la protection de la dyade mère/bébé en offrant à la mère le support physique et moral dont elle a besoin pour s'occuper du bébé.

la mère donne beaucoup de soi en s'occupant du bébé et elle sera ravie que le papa puisse s'occuper d'elle! et ça n'est pas toujours facile de garder une bonne communication et une bonne dose de tendresse quand il y a un tout petit bébé (surtout si le bébé est aux besoins intenses!) et ça demande, des fois, beaucoup de travail sur soi. mais c'est important de garder un peu de force pour la personne qu'on aime!

l'hygiène naturelle infantile

ça y est! je me lance dans une explication de l'hygiène naturelle infantile ou HNI. ma fille a seulement 5 mois et 3 semaines et donc je ne peux pas donner une vision d'ensemble car ma fille (comme "on" dit) n'est pas encore propre.
mais justement, la chose la plus importante à se souvenir quand on pratique l' hni c'est que ce n'est pas un apprentissage de la propreté précoce, ni une relation de force/obligation. le but de l'hni n'est pas du tout d'avoir un bébé performant et sans couches avant tout le monde. l'hni c'est juste un autre moyen de communiquer avec son bébé; un moyen que ,si on y réfléchit, n'est pas loin de ce que "on" fait déjà" avec l'allaitement à la demande ou le maternage proximal en général: le bébé a un besoin et donc on y répond.

s'y on accepte bien que le bébé puisse pleurer par ce que: il a faim, il a un rot coincé, il a sommeil, mal au ventre ou juste envie d'être pris dans le bras; alors pourquoi ne pas accepter le fait que un bébé puisse pleurer aussi par ce que il a envie d'éliminer?
si il a conscience de son estomac pour la faim ou des intestin pour les mal au ventre, pourquoi oublierait-il la partie finale du processus?

d'ailleurs est pratique courante dans beaucoup d'endroits du monde de répondre aux besoins d'élimination de son bébé. nous en Europe on a souvenir lointain des apprentissages du pot fait avec obligations et violence (sans être en phase avec les besoins du bébé) pour après,dans les années 70, passer à la pratique opposée "le bébé il fera dans le pot quand il sera prêt"
par contre si on calcule que:
1) un bébé a conscience de ses besoins d'élimination mais qu'il perdra cette conscience à partir de ses 6mois, au fur et à mesure qu'il aura à apprendre des nouvelles choses (marche, parole etc) et donc il devra réapprendre a sentir ses besoins ce qui pourrait être plus difficile et humiliant pour lui.
2)dans le années 70 le pédiatre Dr Thomas Berry Brazelton publia dans le journal PEDIATRICS de l’académie américaine de médecine cette théorie selon laquelle "le bébé il fera dans le pot quand il sera prêt". ses études furent quand même "sponsorisée" par la Procter & Gamble, fameuse multinationale qui a(vait) aussi HUGGIES à son actif. pas étonnants que l'étude brossait les couches dans le sens du poil.
mais bon, je m'éloigne là! et je ne veux pas me la jouer révolutionnaire de la puériculture, mais des fois c'est quand même plus rigolo de connaitre le pourquoi du comment!

donc si on accepte que le bébé ait conscience de ses besoins d'élimination et on décide d'y répondre il faudra passer à la phase d'observation. prendre le temps à la cool d'enlever la couche de son bébé pour comprendre comment et quand il élimine. est ce que c'est pendant qu'il tète ou 10 minutes après avoir bu? est ce que c'est après la sieste ou toutes les heures? en fait il faut repérer ses signaux corporaux et ses timing pour arriver à "attraper" ses pipis/cacas.

moi j'ai commencé à mettre ma fille en position d'élimination au dessus d'un mini pot après ses siestes et pendant les tétés car c'étaient les moments ou j'étais sûre qu'elle allait éliminer. au debout je lui mettais quand même une couche entre les différentes propositions d'élimination car j'avais peur de "louper". et vaut mieux mettre une couche et rester ZEN que vouloir tout suite la garder sans couches et stresser en lui proposant sans arrêt même si elle ne doit pas faire. je vous dis ça car le goût de la performance nous guette! surtout quand au debout on voit que "ça marche" et on veux trop bien faire. donc il faut respirer un bon coup et lâcher prise (et prendre du plaisir à la relation avec notre bébé). et se souvenir que c'est de la communications et pas un apprentissage.

à chaque fois que je met ma fille sur le pot et qu'elle élimine, je lui fait un son pour qu'elle puisse l'associer à l'acte d'éliminer au son ("psssshhh" pour la pipi et "fuuuut fuuuutcaca" pour le caca^^) mais il y a des différentes écoles de pensée à ce propos. moi je dois dire que ça me faisait un peu bizarre de lui faire le son quand elle éliminait, j'avais l'impression de dresser un cheval et alors je lui ai toujours dit aussi "tu fait pipi/caca" ou juste "pipi/caca!" en lui faisant aussi le signe de pipi ou caca en langue française des signes (pour que'lle puisse communiquer son envie d'éliminer, si elle veut, avant de parler)

maintenant quand je suis à la maison je la garde sans couches (en pantalon ou culotte) ou avec la couche lavable sans culotte de protection car comme ça je vais garder mes "antennes" en marche.
mais rien ne m'empêche de lui mettre une couche quand je suis fatiguée/occupée pour être moins stressée par une pipi/caca sur le transat/tapi/canap'! et en ce moment pour le (gros) pipi du matin je dois avouer que c'est le papa qui s'y colle car moi je roupille, elle se réveille et s'agite alors Guicho se lève, la met sur le pot elle fait un beeeaaaauuu pipi et puis elle reviens dans le lit pour finir la nuit. c'est bien si le papa adhère car c'est une communication très spéciale qui va le relier à son bébé encore plus.

bon, quand je sorts je lui mets une couche de sauvetage. je ne me sens pas encore à-l'aise de sortir avec Mina dans l'écharpe et finir arrosée pendant que j'achète mon pain ou pendant que je fais les soldes!^^
mais rien nous empêche d'amener notre mini-pot et lui proposer si on croit que c'est le moment. mais ça dépend OU on se trouve, je ne ferais pas ça en grande surface (quoi que) mais chez des amis avec qui j'ai familiarité, pourquoi pas...

de toutes manières des fois la communication autour de l'élimination s'impose en on ne peut pas l'ignorer! comme il y a un mois ma fille venait d'avoir ses vaccins (un discours que on reprendra un jour ou l'autre sur ce blog) et elle était vraiment mal. elle pleurait de douleur et elle était fiévreuse. donc avec Guicho on s'était dit que il valait mieux lui mettre une couche car dans son état elle n'aurait jamais pu communiquer ses besoins (ni nous les comprendre ).
on était dans le salon et j'avais réussi à la calmer (pas endormir) dans l'écharpe en la faisant téter, mais de temps en temps elle se remettait a pleurer comme si un douleur la surprenait. au bout d'un moment elle a recommencé à s'agiter, à bouger ses jambes en poussant des petits cris aigus. je me disait que c'était peut être une envie d'éliminer mais je ne voulais pas la brusquer et j'ai fait comme si rien n'était mais elle continuait. au bout de quelque instant Guicho s'est rapproché en disant:" je crois que'elle doit faire..." du coup il m'a amené le pot et on l'a déshabillé pour l'installer dessous et la elle s'est relâchée en faisant un beeeaaauuu caca (^^) et en nous lançant un sourire après!

mais bon ce n'est pas toujours facile, au début ça va mouiller! et puis il y aura des jours où on est connecté à notre bébé et on va répondre avec simplicité à ses besoins et il y aura les jours où on est moins connecté car plus occupés/préoccupés et on va se faire arroser!^^

de toutes manières il ne faut pas croire, on n'est pas obligé d'être mère au foyer pour pratiquer l'hni car quand la communications sera en place mettre son bébé sur le pot ne prend pas plus de temps de changer une couche! surtout si on a commencé dès la naissance, quand le congé de maternité sera arrivé à sa fin la communication sera peut être déja en place!
et si on ne passe pas sa journée en proximité de son bébé on peut pratiquer l'hni à temps partiel, c'est toujours mieux de communiquer un peu que pas du tout! d'ailleurs les enfants sont un investissement de temps, que l'on pratique l'hni ou pas. et tôt ou tard il faudra se dédier à leur apprendre la "propreté" (bizarre terme quand même)

bon, j'ai assez parlé. si vous voulez approfondir le sujet je vous conseille de lire les livres de quelqu'un qui en a parlé mieux que moi.

les deux incontournables:
Conseils et astuces pour élever son enfant sans couches ou presque ! : L'hygiène naturelle infantile par Carine Phung

ce livre est très utile car il y a tous les conseils pour bien démarrer (et continuer) avec l'hni. expliqué de manière simple et pragmatique, avec pleins de détails historiques ou pratiques, ce livre est un bon manuel a garder toujours sous le coude.





Sans couches, c'est la liberté ! A la redécouverte de l'Hygiène Naturelle du Bébé de Ingrind Bauer

j'ai adoré ce livre de Ingrid Bauer car plus que pour ses conseils pratiques ce livres est imprégné de la philosophie du "qu'est-ce que c'est la façon de penser hni / pourquoi cette communication?" et je l'ai trouvé vraiment inspirant! il faudrait le lire même si on ne veux pas pratiquer l'hni, juste pour avoir une "bonne leçon" de parentalité.


puis il y a les, moins indispensables mais aussi à lire si comme moi vous êtes des nerds et vous voulez tout tout savoir:

L'hygiène naturelle de l'enfant : La vie sans couches de Sandrine Monrocher-Zaffarano
ou en anglais
Infant Potty Training: A Gentle and Primeval Method Adapted to Modern Living de Laurie Boucke

et vous pouvez aussi suivre le blog de l' hygiène naturelle infantile !

et si vous êtes fan de shopping comme moi sur la boutique en ligne ecopitchoun.com vous pourrez trouver pleins des objets utiles pour votre confort et celui de votre bébé (comme les babylegs, babygrown s, le mini-pot, le moko midi etc etc **)

et moi j'ai acheté un beau pantalon chinois pour ma fille sur la boutique bebesouleil.fr

(**tous ces objets sont conçus/cousus pour garder votre bébé au chaud tout en restant pratique à ôter en cas d'élimination! les pantalons chinois sont fendus à l'entre jambes, les babylegs c'est une sorte de "guettre" pour bébé pour garder leurs jambes bien chaudes et les babygowns sont une sorte de "chemise de nuit" un peu comme les habits des bébés à l'ancienne, très pratique pour l'hni car on a juste à les soulever!^^)

voilà je crois avoir dit à peu près tout ce que je sais de l' Hygiène Naturelle Infantile. carrément, comme à chaque fois dans mes notes, ceci est ma propre histoire et mon propre point de vue. après chacun fait ce qu'il sent être le meilleur pour son bébé. personne ne doit être culpabilisé s'il met de couches à son bébés!! il n'y a pas d'extrémismes par ici, je me force à toujours respecter les points de vue de tout le monde, dans (mes)les limites, bien sûr.

...même si des fois pas tout le monde respecte une maman proximale!

finalement...

nous on a cododoté les 3prèmiers mois dans le même lit. pii au debout du 4eme on a installée le lit à barreau dans notre chambre et on y a mis mina au début de la nuit. on la faisait endormir et elle allait dans le lit à coté du notre. et elle a commencé aussi à dormir d'une traite jusqu'à 6 ou 7 voir des fois 8 heures du matin. pii au réveille je la prenais dans notre lit pour une tété et souvent on se rendormais!
:>

mais il y a un mois je me suis fait mal au dos, grosse crise de nerf sciatique et pii j'ai découvert que c'était une hernie discale! pendant presque 3 semaines j'ai du moins porter ma fille et elle a recommencée à se réveiller la nuit des fois même plusieurs fois. le pédiatre m'a dit que c'était peut être en réaction au manque de contact de la journée.

et alors un peu en sourdine on a recommencé à partager le lit. au début parce que pour moi c'est nettement moins fatiguant de la faire téter juste en restant à ses cotées (des fois je ne me rappelle même pas si ou combien des fois je me suis réveillé) plutôt de me réveiller, me lever, lui donner à téter, la rendormir et la recoucher. mais aussi parce que partager le lit ça tisse des liens forts et ça stimule l'empathie. on garde quand même le lit à coté du notre car le partage du lit familial doit être un choix et pas un obligation. et c'est bien de rester souples pour agir selon les différents situations.

je sais que ici en france ce n'est pas trop répandu de partager le lit (ou la chambre) avec son propre enfant mais il y a pleins d'endroit au monde ou cela est courant. et sans arriver jusqu'au japon (ou la chine ou l'amerique du sud etc) le cododo se pratique en italie, surtout dans le biais du partage de la chambre. moi j'ai dormi dans la chambre de mes parents jusqu'à mes 12 mois et c'est souvent le cas pour beaucoup d'enfants italiens.

je pense que des fois c'est un peu trop leur demander à ces petits bébés, qui vient tout juste de naitre, de déjà être indépendants ou de prétendre qui dorment seuls dans leur chambre tout en apprenant à se calmer tout seuls après des pleurs. et je sais que c'est pratique courante et désormais anodine mais quand j'ai un doute sur la façon d'élever ma propre fille je me pose toujours la même question: "est ce que je voudrais que on me fasse ça à moi?" et alors je m'imagine seule et en pleurs dans un lit, avec un envie d'être prise dans le bras et avec personne qui vient parce que je dois apprendre à me clamer/endormir seule et je me dis que j'aimerais pas du tout que on me fasse ça! et alors tout simplement j'évite de le faire à ma fille.

et c'est vrai aussi que pendant mon enfance j'ai souvent dormi dans le grand lit avec ma mère et ma sœur et c'était tellement plus rigolo et rassurant que de dormir toute seule!

je me dis aussi que il arrivera un moment dans la vie de notre enfant ou il cherchera à s'affirmer et il voudra son indépendance et il faudra lui donner en lui faisant confiance. et ça sera plus facile de le faire si on aura tissé des liens forts de confiance avec lui sans avoir de regrets de "pas en avoir profité" et on sera prête à le laisser voler de ses propres ailes! :>

quelque livre qui m'a eté très utile (et qui l'est toujours!)

j'ai un ami en italie qui m'appelle mamma-nerd™ parce que je ne fais que lire des livres de maternage et cie. il suffit de voir mon étagère d'anobii!
donc cette liste n'est pas exhaustive mais pour le moment ceci sont les livres qui m'ont accompagné pendant ces 5 premières mois avec ma fille.
c'est clair que je trouve toujours des nouveaux volumes qui m'intéressent car il y en a tellement! donc restez connecté pour plus des conseils littéraires...



pour se mettre dans le bain:
Maman Bio. Mon Bébé de la Naissance à 2 Ans de Martine Laganier, Claude Didierjean-Jouveau

grossesse:
Attendre Bébé... Autrement de Piraud-Rouet Catherine, Sampers-Gendre Emmanuelle
(♥!)

maternage:
Ne pleure plus bébé ! de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (♥!)
Le Concept du continuum : A la recherche du bonheur perdude Jean Liedloff (♥!)


Elever son enfant autrement : Ressources pour une nouveau maternage(♥!)
Pour une parentalité sans violence de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau
Attachement et perte. Volume 1, L'attachementde John Bowlby (♥!)

allaitement:
Allaiter, c'est bon pour la santéde Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau
L'allaitement maternel : La voie lactée de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (♥!)
L'art de l'allaitement maternel de Ligue La Leche (♥!) (version en français mais canadienne, le 15 septembre il y aura une version européenne qui va sortir^^)

portage:
Porter bébé : Avantages et bienfaitsde Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau

cododo:
Comment dorment les bébés : Pour ou contre le sommeil partagé de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, Jacky Israël, James McKenna
Partager le sommeil de son enfant de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau

langue française des signes:
Signe avec moi : La langue gestuelle des sourds à la portée de tous les bébésde Monica Companys et Nathanaëlle Bouhier-Charles (♥!)

babi (bébé aux besoin intenses):
Que faire quand bébé pleure? de william sears (♥!)

hni (hygiène naturelle infantile):
Conseils et astuces pour élever son enfant sans couches ou presque ! : L'hygiène naturelle infantile de Carine Phung (♥!)
Sans couches, c'est la liberté ! A la redécouverte de l'Hygiène Naturelle du Bébéde Ingrid Bauer (♥!)
Infant Potty Training: A Gentle and Primeval Method Adapted to Modern Living de Laurie Boucke

couches lavables:
le Le guide des couches lavables produit par Carine Phung et le magazine Grandir Autrement (♥!)

ceux ci sont en anglais mais je vous les conseilles vivement! :
The Attachment Parenting Book: A Commonsense Guide to Understanding and Nurturing Your Childde William et Martha Sears (♥!)
Sleeping With Your Baby: A Parent's Guide To Cosleepingde James J. McKenna (♥!)

Nicoz meets Mina (aka l'istoire de mon accouchement)

au fait de la partie un peu plus "technique" de mon accouchement j'en ai déjà parlé ICI et je ne voudrais pas avoir doné l'impression que une péridurale puisse gâcher tout car ça c'est des reflétions que on fait après mais sur le moment on est comme "envouté". peut être c'est les hormones ou la fatigue ou juste l'adrénaline de se dire: "çA Y EST, JE VAIS VRAIMENT AVOIR UN BÉBÉ!"

je dois dire que même si on voulait un bébé depuis deux ans, quand à la fin je suis vraiment tombé enceinte J'Y CROYAIS PAS. j'ai fait un premier test qui a donné la réponse POSITIVE tout de suite et alors je e suis dite:"ça ne peut pas être vrais, ça est allé trop vite. le test ne marche pas, je dois changer de marque" et j'ai comme "oublié" de le faire pendant une bonne semaine car j'attendais d'un moment à l'autre de voir les petites taches rouges sur mes culottes. mais les taches n'arrivaient pas et à la fin (au deuxième test) j'ai vraiment compris d'être enceinte.

j'ai compris d'être enceinte mais je ne réalisais pas vraiment
et alors j'ai ai profité de ma grossesse, je suis devenue une barbapapa obèse et j'ai roupillé et grignoté comme touts les femmes enceintes de manuel. juste histoire de tomber dans un vieux bon cliché.

mais le soir du 2mars à 23h, quand j'ai perdu mes eaux je me le rappellerais pour TOUJOURS!
j'étais au lit.

peu avant de terminer mon 8eme mois de grossesse j'avais eu des contractions avec une conséquente prescription de salbumol pour le stopper. mon gynéco me les a fait prendre pendant une semaine, juste histoire de rentrer dans le 9eme mois et pii "on laisse faire la nature" qu'il ma dit.
mais une semaine après avoir arrêté le salbumol toujours rien et je disais à tout le monde que "ça y est, ma fille a finalement décidé de rester au chaud dans le bidou de mamma".

le 2 mars matin: visite chez le gynéco, col un peu raccourci mais fermé. et bébé à plus de 3kilos 3semaines avant la fin du terme. "il faudra passer une radio du bassin demain, madame balboa" il ma dit.
alors que je n'ai JAMAIS eu de bassin étroit ça m'étonnait que pour une fois que un gros cul bassin pouvait être utile il ne soit pas assez large (et pas question de prévoir une césarienne)

alors je rentre à la maison. et j'appelle pour prendre rdv pour la radio le lendemain.
et piii je continue ma journée typique de lion de mer: un peu de wii, beaucoup de lecture vautrée sur le lit, grignotage de sucrerie (je sais c'est paaaas bien!).

piii mon guicho rentre à la maison. on dine. et moi je me re-mets sur le lit et je lui lis un article sur les pères, a haute voix (seul moyen de lui faire lire des trucs qui parlent de enfants)
23h et la je sens un bizarre pop DANS MON VENTRE. et je sens comme la pression de celui ci diminuer. j'ai presque tout de suite su que je devais perdre les eaux mais BIZARREMENT AUCUN LIQUIDE SORTAIT DE MOI! alors tout doucement j'ai arrête de lire. je me sis levé et toujours aucun liquide. je vais au toilettes et je me plie pour baisser mon pantalon et LA UNE CASCADE COMMENCE À COULER. premiers pensé:" je me pisse dessous!" mais après je comprends que je perds vraiment les eaaauuuxx!!!!

je commence à naviguer dans la maison sans un logique précise et guicho encore plus dans l'illogique que moi. je rigole/je panique/je rigole à nouveau.
j'appelle la maternité, je dis: "je crois que j'ai perdu mes eaux, qu'est ce que je fais? JE M'ALLONGE?" et la meuf de l'autre coté du fil: " non non, venez!"

je rigole/je panique/je rigole encore une fois. j'inonde la maison. naïve que je suis j'essaye de stopper le flot avec une serviette hygiénique. ça marche pas, je opte pour une grosse serviette de bain replié et fourré dans mes pantalons de grossesse.

ça y est on est dans la voiture. c'est 23h30. on roule vers la clinique. je ne me rappelle pas du tout le voyage.
23h45on arrive à la clinique. on est émus.

et la on nous dit que le travail n'est pas du tout commencé, pas une contraction ni de modification du col. on va attendre (à la clinique) au moins 12heures et si rien ne se passe il faudra peut être déclencher.
extérieurement je suis tranquille et souriante et a l'intérieur je panique, je ne veux pas être déclenchée! et puis la vraie panique (toujours dans ma tête) m'envahis :"ça veut dire que je sortirais d'ici avec mon bébé? non non non, j'ai changé d'avis...est ce que on peut revenir en arrière?"
après je me suis ressaisie et une étrange euphorie m'a envahi! ^^

ils ont renvoyé guicho à la maison en lui disant "si il y a due nouveau on vous appelle" et moi je me suis mise à dormir dans ma chambre.
à 1h du mat' j'ai été réveillé par une sensation douloureuse d'étirement du bassin. c'était douloureux, oui, mais le fait de SENTIR mon bassin s'étirer m'aidait à visualiser le but des contractions.

j'ai commencé à les conter et pendant je soufflais (inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) dans le noir de ma chambre jetait à bloc. seule mais euphorique: oil n'y aurait pas besoin de déclencher!!
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 3h du mat, j'appelle la sage femme: oui oui c'est bien des contractions, continuez comme ça, vous êtes ouverte à un doigt.
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 4h du mat' "vous avez bien travaillé, bien tôt on va descendre en salle d'accouchement"
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 5h du mat' je marche dans la chambre, j'arrive pas à rester allongé. quand une contraction arrive je pose mes coudes sur la table et je balance mes jambes; ça soulage.
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 6h du mat' on descend en salle d'accouchement. guicho n'est toujours pas la et la sage femme de nuit rentre chez elle. voilà la nouvelle sage femme de garde (la chance j'ai fait a préparation avec les deux!)
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 9h du mat "uh vous êtes ouverte à 8! mais ou il est votre mari?" "ehu vraiment on m'avait dit que on l'appellerait! o__o"
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 9h15 guicho arrive. heureusement il n'a pas attendu que on l'appelle...il a quand même décidé de venir (encore heureuse!)
(inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 10:45h l'anesthésiste viens pour une césarienne. on me dit que il est la, il faut en profiter. moi j'ai super peur de l'aiguille dans le dos mais j'accepte quand même, j'ai l'impression que je peux faire que comme ça.
(du coup je n'ai plus besoin de inspirer pour 6 temps et expirer pour 12 temps) 12h j'ai une enoorme envie de pousser. il faut que "ça" sorte!!!!!
"ehu non madame balboa, pas encore vous n'êtes pas à dilatations complète!" "ah bon? mais moi je doooooiiis pooouusseeeer!!!!!" "non, il ne faut pas" "ah ok" du coup je reçois une rachis-anesthésie, l'envie de pousser disparait. peut être que c'était juste du caca?
12h30 on mets es étriers sur ma table d'accouchement "allez madame balboa, poussez!" "quoi? mais moi je voulais pousser il y a une demie heure! la je suis stone à force d'anesthésies. je ne peux plus!" "eh ban oui, il va falloir!" "ok, ggggghhhh!!!"
12h40 je pousse mais ça va pas assez vite, pas facile de pousser quand on n'a pas trop de sensations! et mes contractions sont espacées (peut être à cause de la péridurale?)
11h45 le cœur de mina s'arrête, le gynéco aide ma fille à sortir avec une petite ventouse
12h54 la tête est dehors (le cordon était au tour du cou)
12h56 les épaules sont presque sorties aussi.le gyneco me dit "est ce que vous voulez la prendre?" toujours stone et transpirante je répond "puis je?" "ban oui, c'est la votre" et la je me penche et je l'attrape pas dessous les épaules et je la sorts complètement de moi. et je me la pose sur la poitrine.




























sa peau est toute lisse, sa chaire tendre, son visage violet et mouillé et elle me regarde de tout prés. je lui fais de bisous sur sa tête mouillé. je ne sais plus combien des bisous je lui fais et je la caresse dans le dos et je lui dis "ciao sei la mia bambina" tout bas. elle me regarde et commence a pleurer fort. je pleure aussi.

13h10 (enfin je croys) guicho coupe le cordon et piii ils l'amènent pour des petits soins vite fait.
13h20 elle est de nouveau sur moi en peau à peau. je suis défoncé à l'anesthésie mais aux anges.
elle a la tête que j'ai toujours cru que aurait ma fille.


















(si tu veux raconter ton accouchement, rejoins les forum dans la partie le recit de mon accouchement ou sinon tu peux juste laisser un commentaire ici!^^)

Qu'est-ce que c'est un bébé aux besoins intenses?

je vous reporte ici quelques passages du livre "Que faire quand bébé pleure, vivre avec un bébé aux besoins intenses" du Dr William Sears (que vous pouvez acheter ici).
moi je sais bien qu'est-ce que c'est un Bébé Aux Besoins Intenses (un BABI) car ma fille en est une. mais des fois on ne connais pas forcement en on pense seulement que notre enfant est capricieux et au lieu de réagir avec "compassion" et "présence" (j'adore ce deux mots, ils devraient être la devise des parents) on réagit en voulant le dresser à la discipline, chose qui souvent n'est pas la meilleure des solutions.






























"Les bébés aux besoins intenses ont certains traits de personnalité en commun; toutefois, ils ne manifestent pas nécessairement ces comportements en tout temps. D'après l'expérience que j'ai acquise, environ 25% des bébés montrent plusieurs de ces traits à un moment quelconque au début de la petite enfance. On trouvera ci-après diverses descriptions que font les parents de leur bébé aux besoins intenses.
(...)
Hypersensible
Le bébé aux besoins intenses a une conscience aiguë de son environnement; les changements le font sursauter facilement durant le jour et rendent son sommeil difficile durant la nuit. «Il est dérangé facilement» disait une mère pour décrire son bébé sensible. Le système de ce type d'enfant est muni de fusibles de courte durée et les courts-circuits sont provoqués facilement par tout dérangement constituant une menace à la sécurité de son environnement. Cette sensibilité se voit souvent dans ses réactions vis-à-vis de personnes appelées à en prendre soin et avec qui il n'est pas familier, ce qui provoque chez lui un niveau élevé d'anxiété à l'égard des étrangers. Au début, les parents peuvent trouver que cette hypersensibilité est épuisante; elle peut toutefois devenir un atout plus tard, en ce sens qu'elle aide l'enfant à être plus conscient de son environnement et, de ce fait, à développer sa curiosité.
(...)
Intense
Le bébé aux besoins intenses investit une grande quantité d'énergie dans ses agissements.Il pleure fort, ri à gorge déployée et proteste vivement si on ne lui sert pas instantanément ses « repas ». Il semble ressentir plus profondément toute la gamme des émotions, et réagit avec plus d'intensité que les autres bébés. «Son moteur est engagé à haute vitesse tout le temps», faisait remarquer un père fatigué. Le bébé aux besoins intenses proteste vigoureusement lorsque son environnement n'est pas à son goût, mais il semble également capable de former des liens plus solides avec les personnes qui en prennent soin. Le bébé qui réagit violemment à la séparation d'avec ses parents agit de la sorte parce qu'il leur est solidement attaché. L'intensité de ses protestations est proportionnelle à l'intensité de l'attachement qui l'unit à ses parents. Des liens puissants entre l'enfant et ses parents constituent l'un des meilleurs remèdes préventifs contre le comportement maussade à long terme.
(...)
Exigeant
Souvent, la mère d'un bébé aux besoins intenses dira qu'elle « ne peut répondre à ses demandes avec suffisamment de rapidité. Ce type de bébé transmet un sens d'urgence très réel dans les signaux qu'il émet. Les «alertes rouges» dominent son répertoire de pleurs. Il n'a cure des gratifications différées et n'acceptera pas facilement des solutions de rechange, c'est-à-dire autre chose que ce pourquoi il pleurait au départ. S'il reçoit un hochet alors qu'il s'attendait à être allaité par exemple, ses pleurs iront en s'intensifiant; il protestera d'avoir été mal interprété. Le bébé aux besoins intenses a toutefois besoin d'être exigeant: c'est un trait positif chez lui.
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Impossible de le déposer
Le bébé aux besoins intenses a un besoin extrêmement grand de contact physique. Souvent, les nouveaux parents s'attendent, d'une façon peu réaliste, à ce que leur bébé repose calmement dans son petit lit ou reste assis passivement à contempler les gens qui le regardent ou à suivre attentivement des yeux des mobiles qui pendent. Un tel portait est loin de correspondre au bébé aux besoins intenses (ou à tout autre bébé, en fait). Ce type de bébé a la réputation de ne pouvoir se calmer seul. Sa mère me dira : «Il est incapable de se détendre par ses propres moyens.» Il fait du giron maternel son siège, les bras et la poitrine de sa mère lui servent de lit, et il se console à son sein. En général, il rejette vigoureusement les substituts maternels inanimés.
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Toujours actif
«Impossible de réussir une photo fixe», disait un père, photographe de son métier, à propos de son bébé aux besoins intenses. «Le dispositif de ralenti de son moteur semble affolé», s'exclamait un autre. Chez ce type de bébé, une activité motrice constante va de pair avec l'intensité de l'hypersensibilité de la personnalité.
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Épuisant
Inévitablement, les parents avoueront: «Il me vide». Le bébé aux besoins intenses utilise toute l'énergie de sa mère et de son père.
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Il n'aime pas se blottir
Contrairement à la plupart des bébés qui se laissent aller facilement dans les bras ou sur les épaules des personnes qui en prennent soin, le bébé aux besoins intenses arquera fréquemment le dos et raidira bras et jambes, protestant ainsi contre toute tentative de lui faire adopter une position d'allaitement confortable. Cette raideur musculaire s'appelle hypertonie. «C'est comme s'il y avait des câbles tendus en lui», rappelait une mère. Le fait que certains bébés évitent le contact physique intime peut s'expliquer par cette combinaison entre traits hypersensibles et hypertoniques. Le bébé résiste s'il se sent entouré de trop près; il sera plus à l'aise si vous maintenez une certaine distance entre lui et vous pendant que vous l'avez dans vos bras, ou si vous le tenez de manière à ce qu'il ne soit pas face à face avec vous. Comme nouveau-né, ce bébé détestera généralement se faire emmailloter.
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Insatisfait et imprévisible
Il n'est pas possible d'apaiser le bébé aux besoins intenses de la même manière d'une fois sur l'autre. Souvent, une méthode efficace un jour ratera son but le lendemain. Comme le faisait remarquer une mère épuisée : « Juste au moment où je pense avoir gagné la partie, le bébé bouleverse toutes les règles du jeu. »
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Il veut téter tout le temps L'expression «horaire de repas» ne fait pas partie du vocabulaire du bébé aux besoins intenses. Ce bébé a besoin de périodes prolongées de succion non nutritive, simplement pour le réconfort, et il mettra du temps à se sevrer.
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Il se réveille souvent Ces bébés super-éveillés ne se calment pas aisément. Ils se réveillent fréquemment et récompensent rarement leur mère de siestes qui pourtant seraient les bienvenues. «Pourquoi ces bébés ont-ils de plus grands besoins que les autres pour tout, sauf le sommeil?» se lamentait une mère fatiguée."

voilà un BABI est un bébé qui a besoin de nous plus des autres dans le bien et dans le "mal" et qui souvent ne nous laisse pas trop le temps de nous ressourcer mais avec ma petite expérience j'ai appris que plus on essaie de dresser/éloigner/poser un BABI et plus son besoin de contact va s'accroitre, et il nous fera le connaitre avec des larmes qui sont souvent des cris. alors que si on a décidé de lui donner contact, attention et amour il sera de plus en plus sur de lui et des personne qu'il a au tour et donc plus tranquille et serein.

je ne veux pas noircir les tableaux quand même! car le BABI est de caractère très éveillé mais quand il reçoit est capable de donner beaucoup en retour.

((ce description vous sonne familière? ou pas du tout? si la partie des commentaires ne vous suffit pas venez donc en parler sur le forum!))

c'est pas ma faute...

moi que je vis à La Rochelle je suis devenue une frequentatrice assidue du magasin "c'est pas ma faute" au 4 de la rue Amelot. c'est un magasin de "bébé bio" ou on peut trouver de couches lavables aux slings/écharpe de portage en passant des jeux en bois, bodys et vêtements bio, des tummy tub, le magazine grandir autrement. et pii pleins de produits pour l'hygiène de votre bébé et pleins d'autre choses utiles pour nos gosses.

c'est vrais que dans l'ère d'internet on pourrait se procurer tout ça sans problèmes sur pleins sites intéressantes, mais ce magasin est tenu par deux filles vraiment chouettes qui n'hésitent pas à donner les bons conseils (même si ce la veut dire acheter moins) .

et moi que je suis une lectrice fidèle du magazine Grandir Autrement , je ne m'y abonne pas car j'aime avoir à me rendre dans leur magasin et pouvoir passer quelque minutes à papoter

donc, si vous êtes (ou vous passez) sur La Rochelle allez y faire un tour!

ici le PLAN

le démarrage de mon allaitement

donc mon allaitement a démarré en manière bizarre, je savais que j'aurais voulu allaiter ma fille depuis que j'étais enceinte mais je ne m'étais pas vraiment documenté sur le sujet. à la maternité (de la clinique du mail de La Rochelle) j'ai eu un bon soutien la premières heures car des que ma fille est née on me l'a mise en peau à peau (après un minimum des soins) pendant 2heures et la une aide soignante/puéricultrice très jeune et sympa est venue pour la première mise au sein. elle m'a expliquée les positions (que on avait déjà vue avec la sage femme (madame Castara) aux cours préparatoires) et m'a conseillé de allaiter allongée sur le coté et de tenir ma fille environ un quart d'heure par sein.
ENVIRON.
pii le pédiatre ma dit que de toutes manières au bout de 10minutes un bébé aurait pris tout ce que il y avait à prendre dans un sein et donc ce n'était pas la peine de continuer.

le fait est que les premier jour j'ai pris ça à la lettre (parce que j'y connaissais rien) et je allaitais ma fille LA MONTRE EN MAIN et même si elle pleurait je me disais que si elle avait faim c'était peut être parce que JE N'AVAIS PAS ASSEZ DE LAIT! (vu que au but de 10minutes mes seins étaient, soit disant, vides).

ma file pleurait et dans la maternité au files des heures les puéricultrices et aides soignantes changeant et chacune avait son propre avis: allaite quand elle demande, allaite toutes les 3heures, laisse la dormir, réveille-la pour manger etcétéra.

ce n'était PAS FACILE et ma confiance en moi diminuait. j'étais SURE DE N'AVOIR PAS DE LAIT et à chaque tété je STRESSAIS à mort.

puis une puéricultrice m'a conseillée de donner des COMPLÉMENTS DE LAIT EN POUDRE.
je dois dire que pour ce que je sais MAINTENANT de l'allaitement, jamais je conseillerais des compléments car le problème n'était pas la (je vous dirais OU était le problème) mais à "l'époque" j'avoue que e fait d'avoir des compléments à donner A SAUVÉ MON ALLAITEMENT! car m'a enlevé le STRESS de me dire:"mince j vais AFFAMER ma fille!

du coup je suis rentrée à la maison avec ce BÉQUILLE QUI ÉTAIENT LES BIBERONS. béquille que j'ai utilisée pendant 3semains, le soir car ma fille PLEURAIT BEAUCOUP et j'étais SURE QUE C'ÉTAIT PAR CE QUE ELLE AVAIT FAIM ET J'AVAIS PAS DE LAIT.
puis un soir j'ai eu un déclic, ma fille pleurait en moi et mon mari on la GAVAIT au bib' pour "estomper sa faim" car on croyait que c'était de la faim) et elle nous a TOUT VOMI SUR LE LIT, il y avait au moins un litre de lait! (entre le mien et les bibs) et alors je me suis dite:d'où sort tout ce lait? des mes seins aussi?
et j'ai décidé d'arrêter les bibs

parallèlement je me documentais (j'appelais la leche league, je lisais des livres/sites internet, je demandais à amies qui avaient allaité) et je découvrais que
1)sis les bébés PLEURENT le soir, et ce n'est pas forcement par ce que ils ont faim.
2) on pouvait allaiter à la demande, c' est à dire: il n'y avait pas besoin de montre pour chronométrer les tétés! et il ne fallait pas se restreindre ni sur la durée ni sur la fréquence des tétées.

un peu craintive de me retrouver à allaiter ma fille 24s/24 je me suis lancée dans l'ALLAITEMENT À LA DEMANDE en me donnant une semaine pour voir comment ça irait.

et la, surprise! ma fille était plus tranquille et moi aussi! c'était donc ça LE problème! j'ai enfin expérimenté sur moi même que plus on tète et plus on a de lait!!!!!!
du coup j'ai commencé à créer un rapport de tendresse avec elle car je profitais VRAIMENT du moment de la tété et je n'entais pas la toujours en train d'observer ma montre ou d'écrire sur un calepin les horaires!

la on commence le sixième mois d'allaitement et on n'est pas prés de s'arrêter! mais bon je trouve que c'est difficile de s'informer sur l'allaitement surtout au début! les informations ne passent pas assez bien parmi les professionnels de santé et souvent un mère pas assez sure d'elle peut "rater" un allaitement juste par ce que elle a été mal informée!
surtout en France je trouve que il faut être vraiment MOTIVÉ pour allaiter, car souvent on propose d'arrêter pour les trucs plus banales!
moi je suis contente d'avoir passé les contraintes car la je vive quelque chose de vraiment spéciale! je ne suis pas une intégriste-de-la-tété! à chacune son vécu, mais c'est quand même quelque chose de SUPER CHOUETTE! j'aurais vraiment raté quelque chose en passant à coté de l'allaitement!


et pour vous comment ça c'est passé?
venez donc en parler sur le forum!

voilà une première note

je lance ce blog en complément à ce forum: maternageproximal.forumactif.net car au début je voulais lancer un forum entièrement dédiée aux mamans du "17" mais finalement c'est des mamans d'un peu partout dans la france qui s'y sont inscrites.
alors j'ai décidée de changer l'adresse du forum et en faire quelque chose de plus "géographiquement-générique", par contre pour le moment il n'y a plus beaucoup d'inscrits! j'attends que les autres suivent!



moi en fait je suis italienne (des la mes horreurs d'orthographe!) mais depuis 2001 je vis en france avant j'étais à paris et depuis 5ans je suis installée sur la rochelle, en charente maritime.
et je dois dire que ça me manquait de trouver quelqu'un qui ait mes mêmes point de vue sur le maternage ici dans la région. même si ici j'ai pu rencontrer les membres de La Leche League de la rochelle et l'association parents dd ou encore les filles du magasin "c'est pas ma faute" (toujours à La Rochelle) ça me manquait quand même une espace de discussion thématique lié au lieux ou je vis.

donc voilà moi c'est nicoz (niki pour les amis) et ma fille a 5mois.
moi je travaille à la maison comme artiste peintre et illustratrice ce qui me permet de m'occuper à temps plein de ma fille. ce n'est pas toujours facile de faire les deux, mais on essaie!

ceci est mon blog
et la c'est mon blog bd ou vous pourrez lire mes aventure de jeunes maman-attachée ^^


j'espère que vous vous plairez par ici et que vous allez excuser mes HERREURS D'ORTHOGRAPHE!!