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mercredi 3 novembre 2010

Aletha Solter

ici on peu lire: PRINCIPES DES PARENTS CONSCIENTS d'Aletha Solter
  • Les parents conscients comblent les besoins de leurs enfants (par exemple, le besoin de contact physique). Ils ne craignent pas de donner à leurs enfants trop d'amour, d'attention, de contact physique et d'écoute.

  • Les parents conscients acceptent toutes les émotions et ils écoutent sans jugement les sentiments de leurs enfants. Ils savent qu'ils ne peuvent pas empêcher les sentiments de tristesse, de colère ou de frustration chez les enfants et ils n'essaient pas d'arrêter la libération, par les pleurs et les colères, d'émotions pénibles.
  • Les parents conscients donnent des stimulations (jouets, livres, expériences, etc.) qui correspondent aux intérêts et au stade de développement de leurs enfants. Ils leur font confiance quant à leur manière d'apprendre. Ils n'essaient pas d'accélérer le développement naturel de leurs enfants.
  • Les parents conscients encouragent l'apprentissage des nouvelles compétences, mais ils ne portent pas de jugement sur les accomplissements des enfants en usant de reproches ou de compliments.
  • Les parents conscients passent du temps chaque jour avec leurs enfants pour leur accorder une attention complète. Pendant ce temps, ils observent, écoutent, répondent et se joignent aux jeux de leurs enfants (s'ils y sont invités), mais ils ne dirigent pas les activités.
  • Les parents conscients protègent leurs enfants des dangers réels, mais ils n'essaient pas de leur éviter toutes les fautes, tous les problèmes, ni tous les conflits.
  • Les parents conscients encouragent leurs enfants à résoudre leurs propres problèmes et ils les aident seulement si c'est nécessaire. Ils n'essaient pas de résoudre eux-mêmes les problèmes de leurs enfants.
  • Les parents conscients établissent des limites raisonnables, ils indiquent les comportements acceptables d'une façon respectueuse et ils tiennent compte des besoins de chacun pour la résolution des conflits. Ils n'utilisent ni récompenses, ni menaces, ni chantage, ni punitions pour contrôler leurs enfants.
  • Les parents conscients essaient de combler leurs propres besoins et ils acceptent leurs propres sentiments. Ils ne se sacrifient pas jusqu'à en éprouver de la rancoeur.
  • Les parents conscients essaient de comprendre comment leurs propres traumatismes d'enfance les handicapent dans leur relation avec leurs enfants et ils tâchent d'éviter de blesser leurs enfants d'une manière semblable.
Cette philosophie d'éducation est décrite dans les trois livres d'Aletha Solter: Mon bébé comprend tout, Comprendre les besoins de votre enfant et Pleurs et colères des enfants et des bébés.
Voir aussi son site internet: www.awareparenting.com
Copyright © 1994 par Aletha Solter


cela n'est il pas super intéressant????

cependant j'ai un petit souci avec son approche vis à vis de la tétée et du nourrisson. car acueillr les pleurs d'un enfant sans vouloir les impecher à tout prix (tétée, tétine, doudou), je suis d'accord...mais comment faire la différence quand un bébé n'a que peux de mois et que il ne peux pas s'exprimer avec la parole? comment dire avec certitude que non, il n'a pas besoin de téter?

j'ai exprimé mon doute sur la page facebook du maternage proximal et un débat fort intéressent en est sorti.
je vous le mets ici:

maternage proximal: "j'ai vraiment un petit souci avec Aletha Solter, je trouve ses propos un peu bizarre des fois. vous en pensez quoi? j'aimerais bien avoir votre avis..."
  • Pauline donne un exemple

  • Julie Moi je suis à fond maternage proximal depuis la naissance de ma puce, et ses propos m'ont permis de respecter les besoins de pleurer ou de s'exprimer de ma fille : résultat=> un bébé qui n'a ni puce, ni sucette, ni doudou et qui a deux ans... sait dormir seule dans sa chambre (on a fait un peu plus d'un an de cododo). Elle sait qu'elle a le droit de pleurer, d'être en colère, qu'elle peut tout me dire, on a un super lien de confiance. Il faut adapter ces propos à chaque enfant, le principe est super je trouve, je le vois avec ma fille. Si je ne l'avais pas lu, elle aurait eu une sucette dans la bouche pour dormir... Donner à son enfant le droit de s'exprimer, et se mettre à sa place...
  • Virginie http://www.juliebaby.com/2010/03/livres-d-aletha-solter-danger/ je viens de lire ça et effectivement si elle est anti maternage forcément tu ne dois pas bcp l aprécier???? dailleurs c est spé comme truc je la connaissais pas avant q tu cites son nom, donc pour pas avoir l air bête suis allée fouiner sur le net!!!!

  • K.roll
    je suis pas d'accord avec ses rapprochement entre trop de tétés et un certain goût pour les addictions pour le futur...
    Elle ne semble pas partisane d'un allaitement à la demande alors que moi je suis certaine que c'est le top!
    par contre je ...pense qu'effectivement un bébé ,parfois, a besoin de pleurer et qu'il est bien de l'accompagner dans ses pleurs sans chercher à les faire cesser cela lui permet de libérer des tensions.
  • Murielle
    la base de Solter est intéressante : reconnaître certains pleurs comme l'expression d'émotions, de trop plein de stress, d'excitation ou d'énergie (elle a révolutionné ma façon de voir et d'accueillir ces pleurs-là avec mes enfants et cela ...a été très bénéfique pour ma 2ème qui est hypersensible et avec des expressions émotionnelles intenses) mais je trouve effectivement qu'elle va trop loin dans certains aspects, notamment concernant l'allaitement. Il y a donc des choses qu'elle dit à prendre et d'autres à jeter, comme dans tous les livres et dans toutes les théories. Il faut prendre ce qui nous parle et laisser de côté le reste...
  • maternage proximalc'est clair.

    au fait moi je me demande, comment comprendre quand un NOURRISSON (un bb quoi, et pas un enfant déjà "bambin") à besoin "juste" de pleurer et qu'il n'a pas besoin d'autre chose?

    j'ai peur que cette façon de penser ça deroutte u...n peu les mamans. surtout, comme karole ou maurielle le disaient, vis à vis de l'allaitement. (par contre, oui, le principe de "accueillir" les pleurs et les émotions du bbé, chuis 100% pour. mais l'amalgame me sonne bizarre...)
  • Sandrine j'aime aussi l'idée d'accompagner les pleurs sans les faire taire à tout prix, pour le reste, ça m'interroge .

  • Julie Eh bien une mère apprend à reconnaître les pleurs de son enfant normalement? Moi j'ai commencé l'écoute des pleurs qd ma fille en éprouvait le besoin à partir de ses 2 mois, et ces pleurs là n'avaient rien à voir avec les autres! et son att...itude était différente aussi. c'est un peu qd le bébé pleure et que les parents ne trouve rien pr le faire taire.
    Et là au lieu de lui mettre le sein, le bib ou la sucette et doudou, tu l'écoutes, et aprés ben il est content et serein :)
  • K.roll moi c'est bête mais quand la couche est sèche et qu' elle boude mon sein je sais que si elle pleure c'est qu"elle relâche ...
    alors on la prend dans les bras on s'assoit et on la rassure. voir on l'encourage ...
    mais ça a été long avant de l'...accepter avant je culpabiliser...
    (de toutes façons je propose systématiquement le sein)
  • maternage proximalc'est clair julie. mais vis à vis d la proposition du sein ça m'interroge.

    c'est vrais que, comme tu dis karol, c'est quand même sensé le fait d proposer le sein. car c'est vrais que, quand on y pense, un bébé qui ne veux pas teter il ne té...tera pas, il y a peu à faire. :)

    du coup c'est la que je ne comprends pas ses propos de la solter, par rapport à la proposition du sein. car un bébé le sait s'il veut téter ou pas, du coup si le sein peut apaiser ses pleurs, pourquoi lui en priver??

    (enfin j ne sais pas si j me suis bien exprimé^^)
  • Angeline j'ai acheté son livre....et je l'ai direct utilisé en cale meuble quand j'ai lu " qu"un bébé pouvait etre TROP allaité"
    elle avait perdue toute credibilité à mes yeux .

  • Julie Alors, moi je ne vois pas en quoi il serait plus acceptable ou mieux d'avoir un enfant au sein dès qu'il est stressé, triste, ou juste qd il a envie de pleurer, (car si on lui donne le sein pr calmer ses pleurs, c'est ce qui se passera aprés) que de mettre une sucette ou de lui coller un doudou? au final, on ne lui permet pas de s'exprimer. pourquoi en aurait-il pas le droit qd il le demande??

  • Martine Après sa lecture, voilà ce que j'en ai déduit :
    - un enfant (bébé ou plus grand) peut avoir besoin de pleurer. Mais il est aussi très dur de savoir pourquoi un bébé/bambin pleure, tant qu'il ne sait pas parler assez.
    - elle conseille aux adul...tes aussi de parler avec un autre adulte pour faire sortir ce qui était resté enfoui et de pleurer, car il n'est jamais trop tard
    - alors que il n'est jamais trop tard, j'ai toujours proposé le sein en cas de pleurs ou énervement. Libre à mes enfants de le prendre ou pas, selon leurs besoins. Bien sur, je n'ai jamais considéré comme vrai son affirmation qu'un enfant pouvait utiliser le sein au lieu de s'exprimer (elle a un terme pour ça qui m'échappe).

    Par contre, ses dires permettent de penser à accompagner les pleurs d'un plus grand enfant, et surtout à ne pas nier ses sentiments. Seul point positif de son approche pour moi... et on trouve ça chez d'autres auteurs aussi. Bref, je ne la recommande jamais, je trouve qu'elle est trop perturbante quand on n'est pas encore sure de son maternage.
  • Murielle
    je crois que le tout est d'être dans la proposition et l'écoute : pour avoir eu une autre visions des pleurs avec ma 3ème, dès sa naissance, quand je sentais venir un pleur lié à un trop plein, je laissais mon sein en libre service à ma fil...le en étant dans la proposition "si tu as besoin de me dire quelque chose, je suis là pour toi, je t'écoute ; si tu veux téter, tu peux" et ma fille ne tétait qu'après avoir pleuré le nécessaire (jamais plus de 10 mn). Elle a maintenant 2 ans 1/2 et est toujours allaitée à peu près à la demande. L'écoute des émotions a été pour moi un apprentissage progressif avec mes 3 enfants et j'ai trouvé ça assez facile avec ma petite dernière. Quand le besoin se fait sentir, maintenant, elle me dit "maman, j'ai besoin de pleurer dans tes bras" et elle pleure et se plaint, et parfois tète après pour récupérer ;)
  • Virginie
    Interessant ce debat! je recherche son bouquin moi pour voir, mais effectivement y a des trucs qui craignent la...moi aussi je sais reconnaitre quand je peux faire quelque chose pour mon fils de 5 mois ou pas. Tout depend comment il me rega...rde quand il pleure.
    Des fois il pleure et refuse le sein, les bras, alors je reste a cote de lui et je l'ecoute, une main sur son ventre. Apres c'est fini, il est tout calme et me regarde de nouveau.
    Mais c'etait pas le cas quand il etait nourrisson...!
  • Julie c'est mignon Murielle :)

  • Stéphanie J'apporte ma petite pierre à l'édifice. =) Effectivement la vison de l'allaitement ma aussi bcp déplus et durant ma grossesse pas mal dérouter. Mais j'ai toujours écouter les pleures de ma filles et j'ai toujours était étonné de la voir si calme après. Après pour l'allaitement de tout manière c'est IMPOSSIBLE que se ne soit que pour l'alimentaire. Il y a forcement un besoin de contacte, de chaleur,...

  • maternage proximal Murielle j'aime bien ton approche.

    Martine t'a mus les mots sur mon doute, c'est tout à fait ce qui me tracassait!

    Mais comme dit Virginie, il y a une énorme différence enbtre enfant et nourrison.

  • maternage proximal Uh Stephanie j'avais pas vu ton comm! Oui le sein, selon ma propre expérience personelle, est aussi source de réconfort et de chaleure humaine :))
  • Aurélie
    La réaction naturelle selon moi quand un enfant pleure, c'est de le consoler, de chercher pourquoi il pleure, de répondre à son besoin. Biensur que parfois, il est difficile de comprendre pourquoi il pleure et qu'on ne le saura sans doute j...amais avec certitude. Et dans ces moments là, on ne peut qu'être là présent et à l'écoute (en se sentant bien souvent impuissant). Pour moi celà va contre ce que me dicte ma nature de laisser pleurer un bébé sans intervenir. C'est un peu "dangereux" comme raisonnement car ça ouvre la porte à le laisser pleurer seul (sans que ça casse les oreilles des adultes, surtout!!) puisque de toute façon il faut bien qu'il s'exprime!!! Moi je préfère essayer de trouver des solutions pour calmer les tensions d'un bébé sans qu'il ait besoin de pleurer pendant des heures!!
    Pour moi les pleurs sont en quelques sorte un signal d'alarme pour attirer l'attention des parents, c'est fait pour éveiller en nous le besoin de s'occuper de l'enfant!
  • Aurélie Pour ce qui est de proposer le sein automatiquement, je trouve celà très différent que de proposer une tétine, car avec le sein, l'enfant est en communication avec sa mère et sa mère est à l'écoute. Et si il ne veut pas téter, il ne tètera pas. Alors que la tétine, on peut la donner et laisser l'enfant seul et là il n'y a plus de communication (et de toute façon, il ne la tètera pas non plus si ce n'est pas ce dont il a besoin...)

  • Julie mon ainée pleurait parce qu'elle souffrait... mais on me disait "mais non madame un bébé ça pleure c'est normal"... hum oui 3 ans après on découvrait ses allergies alimentaires...derrière ce discours on peut passer à côté de chose graves ma...lheureusement :(et j'avais pris mon partie de l'écouter... et de ne pas lui proposer le sein à chaque fois puisque le médecin m'avait dit qu'avec un possible RGO sela pouvait empirer (au final le RGO était lié à ses allergies! et pas à trop de tétées! )... j'ai écouté ses pleurs. Je lui ai parlé... Je l'ai beaucoup porté en écharpe. Mais quand on y pense ça aussi ce n'est pas écouté les pleurs... pas bien différent du sein... Du coup pour le deuxième, j'ai pas cherché. Ce que je proposais en premier c'était le sein... Libre à lui de refuser. il refusait pas bien souvent... Bon résultat je suis son doudou maintenant :D ... mais quel enfant épanoui! Un enfant qui ne souffre pas. J'ai même compris ce qu'était un vrai allaitement à la demande! Ne pas attendre que bébé pleure et observer quand il fait des petits bruits de bouches, qu'il cherche à téter ses mains,... et ne pas attendre qu'il pleur pour lui donner le sein. Comme ça la communication part sur un autre plan. Il va vite savoir qu'il n'y a pas besoin de pleurer pour avoir la tétée... et quand il pleurera se sera surement pour autre chose. Et même quand c'est pour autre chose, souvent le sein est la réponse à son apaissement... Et alors? Petit à petit il arrivera à s'apaiser dans les bras de papa donc sans téter. Puis un jour, il fera un calin à maman après être tomber sans téter et repartira... un autre jour, il demandera à téter... Une chose est sûr à 18 ans il tétera plus! Pour ce qui est de la dépendance, notre société actuelle d'adulte qui ont été très peu allaité quand ils étaient bébé, est pas le meilleur exemple... Plus ou moins vite selon les dynamiques familiale le sevrage naturel va se faire. L'enfant grandi, la mère ressent au bout d'un moment un besoin de retrouver de l'indépendance et voit son bambin grandir avec fierté et petit à petit il se détache d'une chose qui leur tenait à coeur sans être forcé... Je ne vois pas de meilleur moyen de dire au revoir à une relation, un quelque chose qui est plus qu'un mode d'alimentation, que par la douceur. je ne vois pas de meilleure moyen pour ne pas en faire une dépendance justement ;) Mes croyances qu'il y pouvait y avoir trop d'allaitement m'ont appris pour mon deuxième. Là aussi j'ai appris et pour le 3ème, je ferais encore différement. De toute façon ce bébé là aura d'autre demande donc forcément j'aurais d'autre réponses.
  • Hélène J'l'aime pas trop, personnellement... le coup du BESOIN des bébés de pleurer... nan... un bébé qui va bien, ça pleure pas. Ca veut pas dire qu'on sait forcément la cause des pleurs hein, mais c'est pas parce qu'on ne sait pas résoudre le problème que ça signifie qu'il n'y a pas de problème!

  • Marion et bien pour ma part, je trouve un peu extrême... je crois que oui parfois bébé a besoin de pleurer et qu'on écoute ses pleurs mais souvent il a juste besoin de quelque chose: câlin, jeu....

  • Murielle
    Solter insiste sur deux choses qui me semblent très importantes : d'une part répondre immédiatement aux besoins du bébé (notamment, ne pas attendre qu'il pleure et répondre à sa communication corporelle, car un bébé qui pleure est déjà en p...hase de stress : plus un bébé pleure et plus il pleure ; hors dans un maternage distal, classique en France, on passe à côté de tous ces petits signaux) ; d'autre part, limiter autant que possible les sources de stress pour le bébé (le maternage proximal aide aussi à ça : un bébé sera moins stressé par des courses au supermarché s'il est porté plutôt que dans son cosy dans le caddy).

    Un article très intéressant à lire sur le sujet des pleurs des nouveau-nés "u autre regard sur les pleurs du nourrisson" http://www.co-naitre.net/articles/pleursautreregardGGF09.pdf

  • Aurélie B personnellement j'ai lu "mon bébé comprend tout" et je suis assez septique avec certains points comme l'allaitement, elle fait partie de ceux qui pense qu'allaiter c'est seulement nourrir son enfant, et puis ses idées sur les pleurs que j...e ne partage pas du tout ... bref, j'ai pas
    accroché ^^
  • Hélène D
    En fait, je pense que cet extrait du concept du continuum répond très bien à la théorie de Solter sur le coup du bébé qui comprend tout: http://www.portersonenfant.fr/liedloff.pdf

    Bonne lecture, j'adore ce livre :) Il y a 2 longues pages là,... mais franchement c'est un bonheur à lire. Et ça retourne le coeur, je vous préviens!

j'ai vraiment trouvé le commentaire de Martine très très pertinent, je vous le recopie ci:
"Après sa lecture, voilà ce que j'en ai déduit :
- un enfant (bébé ou plus grand) peut avoir besoin de pleurer. Mais il est aussi très dur de savoir pourquoi un bébé/bambin pleure, tant qu'il ne sait pas parler assez.
- elle conseille aux adul...tes aussi de parler avec un autre adulte pour faire sortir ce qui était resté enfoui et de pleurer, car il n'est jamais trop tard
- alors que il n'est jamais trop tard, j'ai toujours proposé le sein en cas de pleurs ou énervement. Libre à mes enfants de le prendre ou pas, selon leurs besoins. Bien sur, je n'ai jamais considéré comme vrai son affirmation qu'un enfant pouvait utiliser le sein au lieu de s'exprimer (elle a un terme pour ça qui m'échappe).

Par contre, ses dires permettent de penser à accompagner les pleurs d'un plus grand enfant, et surtout à ne pas nier ses sentiments. Seul point positif de son approche pour moi... et on trouve ça chez d'autres auteurs aussi. Bref, je ne la recommande jamais, je trouve qu'elle est trop perturbante quand on n'est pas encore sure de son maternage."

et
pour approfondir, voici ses livres:
Mon bébé comprend tout
Pleurs et Colères des enfants et des bébés : Une approche révolutionnaire
Bien comprendre les besoins de votre enfant

et vous? c'est quoi votre point de vue vis à vis de la Solter?

4 commentaires:

Marie a dit…

Je disais donc! :)

j'ai acheté "mon bébé comprend tout" à la naissance de ma fille, et je trouvais ses conseils vraiment intéressants jusqu'à tomber sur le chapitre du "sur-allaitement" (=> "il ne faut pas donner systématiquement le sein à un bébé qui pleure"). Comme toi, je me dis que si bébé n'a pas envie de téter, il ne tètera pas, et au pire (ou plutôt au mieux) le fait de téter le calmera et le rassurera.
Donc après quelques jours de retournement de cerveau ("vais-je faire de ma fille une droguée? une boulimique? une accro à je-ne-sais-quoi?")j'ai rangé le livre et ressorti mes nichons à volonté \o/
Maintenant je continue à lire des choses par ci par là mais je privilégie toujours l'écoute de ma fille et de mon instinct maternel :)

ln a dit…

ma mère m'a offert "pleurs et colères..." quand mon aîné avait 18mois, je l'ai lu et j'ai pris ce qui m'intéressait (à l'époque il ne tétait plus depuis 3/4 mois), à savoir qu'on pouvait accueillir les pleurs et manifestations de colères, accompagner l'enfant dans son besoin de s'exprimer, mais ce que j'ai surtout retenu, c'est que l'élément déclencheur des pleurs ou de la colère n'en est pas forcément la cause (mais qu'elle peut rester inconnue même de l'enfant). Ensuite je l'ai relu quand mon 2ème bébé est né, et j'ai occulté tout ce qui parlait de l'allaitement! J'ai d'ailleurs réconforté tous mes enfants à l'aide du sein, ou avec un câlin quand ils ne tètent plus...
Ce livre m'a aussi aidée à accueillir les émotions de mes élèves ou d'autres enfants que les miens, après tout s'il pleure ce n'est pas forcément parce qu'il est mal avec moi... et à mettre des mots sur les émotions probables qu'ils ressentent (et pour bcp d'entre eux -mes élèves- c'est important car je pense que chez eux ils ne sont pas écoutés de la même manière). Et au passage, ça aide à développer le vocabulaire comme on doit le faire en maternelle!
Voilà, pour conclure comme beaucoup l'ont déjà dit, je pense qu'il faut prendre ce qui nous parle ou nous convient et oublier le reste -comme toujours je pense en ce qui concerne l'éducation, le maternage... car comment écouter/éduquer/poser des limites/accueillir les émotions/porter/allaiter/cododoter ou autres si c'est en désaccord avec soi-même, en se "forçant " pour coller à telle ou telle théorie/norme/modèle? Mais c'est effectivement plus facile si on est à peu près sûr de ses choix....

Jennifer a dit…

Je ne connaissais pas vraiment cette personne, même si j'ai lu récemment l'article sur les parents conscients que tu as mis sur ton blog.
Le débat a été certes très intéressant et fructueux... Je ne sais pas si j'achèterais ses livres.
Une chose est sure, pour mon premier j'ai eu un grand moment de flottement parce que j'ai eu la bêtise d'écouter mes proches! Laisses le pleurer de toute façon il en a besoin! Donc il nous faisait des colères pas possibles dans sa chambre, parce qu'on m'avait dit qu'il devait pleurer seul! Maintenant, j'avoue que j'essaie de rectifier le tir, et c'est pas facile parce que j'ai un petit "dur"! Donc je me mords les doigts de ne pas avoir écouté ses pleurs quand il était petit!
Pour le deuxième, il est quasiment tout le temps avec moi, en écharpe ou à côté de moi sur le tapis de jeu ou dans mes bras devant la télé... Bref, il est avec moi, donc il pleure un peu moins je dirais, cependant, tous les soirs, il a un moment où il pleure, ca dure environ 15 minutes et après plus rien... Sauf que le papa ne supporte pas (bah oui pas trop maternage le papa, déjà il a du mal avec élever son enfant sans fessée ni punition! Alors entendre le bébé pleurer pour qu'il s'exprime, il comprend pas du tout!). Bref, quand il pleure, je le regarde, j'essaie de trouver ce qui ne va pas, je lui propose le sein (généralement, il ne prend pas!), je le berce, et il lui arrive de tout simplement s'endormir! Un petit coup de fatigue, besoin de la chaleur et des bras de maman pour s'endormir, bon et bien voilà... Sinon, je le promène contre moi et quand il a fini de pleurer il va mieux, me sourit et on peut recommencer ce que nous faisions...
Alors, j'avoue que je me prend moins la tête que pour le premier. Je l'écoute plus, j'essaie de suivre mon instinct aussi, et je propose des solutions pour voir si l'une d'entre elles lui convient ou pas... Et voilà!

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je n'ai pas lu le débat en entier, mais j'ai lu les deux livres d'aletha solter avant la naissance de ma fille et le fait qu'elle donne des exemples concrets, qu'elle ait ouvert plusieurs écoles qui ont du succès et qu'ils fassent des expériences dont je trouve les résultats déconcertants mais trés interessants m'ont donné envie d'essayer sa méthode... Ce que j'ai fais, je dors avec ma fille, je la porte presque tout le temps, je l'ai allaité à la demande, et pourtant je l'ai laissé pleurer dans mes bras, en lui apportant attention et affection comme le Dr. Solter le recommande et je retrouvais à chaque fois une petite fille bien moins grincheuse et pleine d'entrain pour découvrir le monde... ou s'endormir vraiment. Pourtant ma fille ne parle pas encore, mais Aletha dit bien que une fois qu'il a mangé, que l'on est sure qu'il a bien mangé, il faut l'écouter pleurer si il pleure. En essayant cette méthode dès le début, j'ai comme elle le dit appris à connaitre ma fille, et appris à connaitre ses besoins en l'observant. Cette méthode est cependant épuisante pour les parents, et c'est très dur d'écouter pleurer son enfant (qui s'énerve vraiment parfois!) si on n'est pas convaincue que c'est pour son bien. Je ne vous cache donc pas qu'à une période j'ai craqué, en lui donnant la tétine, et qu'elle passait son temps à sucer, qu'elle hurlait quand on lui retirait : c'était (terme d'aletha solter) son AUTOMATISME DE CONTROLE. C'est-à-dire, ce qui la rassure momentanément et l'empêche de pleurer pour exprimer ses vraies émotions, et qui la rend grincheuse (plus de babillage, moins de sourires, le regard fixe, ne faisant que sucer). J'ai donc pris mon courage à deux mains et lui ai enlevé sa tétine, ce qui m'a obligée à l'entendre pleurer beaucoup plus que d'habitude pour l'aider à se séparer de cet automatisme. Aujourd'hui tout va bien à nouveau. Ps: je n'ai absoluement pas vu en quoi Aletha Solter dit qu'allaiter ce n'est que nourrir son enfant, elle parle bien du calin et du moment privilégié que c'est !

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